jeudi 19 juin 2025

Le baptême du nouveau né de Abdoulaziz BAMOGO

La soirée du 19 juin 2025 a été marquée par la cérémonie officielle de dédicace de l’ouvrage "Communication au Burkina Faso : cadre légal et institutionnel", écrit par Abdouaziz Bamogo. L’événement s’est tenu au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA), en présence d’un public nombreux et diversifié.

Le nouveau né en question 

Placé sous le patronage de M. W. Louis Modeste OUEDRAOGO, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), et sous le parrainage du ministre de la Communication, l’événement a mobilisé plusieurs figures du monde des médias et de la communication. Étaient présents des patrons de presse, des journalistes, des étudiants ainsi que d’anciens ministres venus saluer la pertinence de cette publication.
Président du CSC W. L. Modeste OUEDRAOGO 

La cérémonie a débuté par l’accueil officiel des autorités, suivi de prises de parole soulignant l’importance de ce type de contribution intellectuelle dans un contexte de mutation des pratiques médiatiques. L’un des moments phares fut l’intervention du Dr Cyriaque PARÉ, qui a présenté l’ouvrage avec clarté et méthode. Il a mis en évidence l’approche structurée de l’auteur et la valeur documentaire de l’œuvre.
Dr Cyriaque PARÉ, fondateur de lefaso.net

Dans son discours, Abdouaziz Bamogo a confié que « ce livre est un instrument de prévention de délire dans le métier de la communication », insistant sur la nécessité d’un ancrage professionnel et juridique solide. L’un des intervenants a d’ailleurs rappelé que « une œuvre littéraire ne prend vie que si elle est lue », soulignant l’importance de sa diffusion et de son appropriation par le public cible.
M. Abdoulaziz BAMOGO,  ancien Président du CSC et le progéniteur du nouveau né.

Composé de plus de 400 pages, le livre est structuré en quatre grandes parties :

La communication pour le public,

Les médias,

La publicité et la communication commerciale,

Les communications électroniques.

À travers cette structuration, l’auteur propose une analyse rigoureuse du cadre légal et institutionnel qui encadre le secteur de la communication au Burkina Faso. Il s’agit d’un véritable outil de référence, à la fois pour les professionnels du secteur, les étudiants et les institutions.
Les professionnels du secteur de la communication.

La cérémonie s’est conclue par une séance de dédicaces, dans une ambiance conviviale et studieuse. La forte mobilisation enregistrée a témoigné de l’intérêt que suscite l’ouvrage dans les milieux concernés.
Le public assistant au baptême 

L’ouvrage « Communication au Burkina Faso : cadre légal et institutionnel » est disponible à la librairie Mercury au prix de 12 000 FCFA.
Savourez ces moments inoubliables en suivant la vidéo ci-dessous 👇👇👇


Marcelo

lundi 16 juin 2025

Bobo-Dioulasso, le premier pavé posé pour transformer la ville

 Bobo-Dioulasso, 16 juin 2025 – C’est un geste hautement symbolique qui s’est déroulé ce lundi à Bobo-Dioulasso : le Président de la délégation spéciale (PDS), Laurent K. Kontogom, a officiellement lancé les travaux de pavage de la ville en posant le tout premier pavé. Cette action marque le démarrage concret de l'opération de réaménagement et d'embellissement de la capitale économique du Burkina Faso.

Vu sur le PDS Laurent K. Kontogom posant le premier pavé.

Une ville qui change de visage grâce à l’initiative « Faso Mebo »

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme « Faso Mebo », une ambition présidentielle qui vise à redonner fière allure aux villes burkinabè. L’originalité de ce projet réside dans son mode participatif : il s’appuie sur la contribution volontaire des citoyens, des entreprises et des ressortissants des différentes localités.

À Bobo-Dioulasso, cette solidarité s’est rapidement exprimée. Lors de la cérémonie de lancement, les fils et filles de la ville ont offert un don conséquent de 150 tonnes de ciment, ainsi qu’un forage pour faciliter les travaux. Un acte de générosité salué par les autorités locales.

Le DS entouré de l'équipe technique "Faso Mebo"

"Ce que nous commençons aujourd’hui est plus qu’un chantier de pavage : c’est une dynamique communautaire pour le développement de Bobo-Dioulasso ", a affirmé le PDS Laurent K. Kontogom.

Un projet, des espoirs

Les premiers travaux concerneront les principales artères de la ville, souvent confrontées à des problèmes d’accessibilité en saison pluvieuse. Le pavage viendra non seulement améliorer la circulation, mais aussi offrir un cadre de vie plus agréable aux habitants.

Homme, femme, jeune tous apportent leur contribution.

Marcelo

✍️ Article rédigé à partir des informations de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

mardi 10 juin 2025

"Travailler jour et nuit " : la nouvelle cadence imposée à la campagne agro-pastorale 2025-2026

 Lors du lancement de la campagne agro-pastorale et halieutique 2025-2026, le ministre d’État Ismaël SOMBIÉ a donné le ton : plus question de perdre du temps. Les entreprises doivent travailler sans relâche pour répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire. Reportage sur une mobilisation qui ne connaît plus la nuit.

Ministre Sombié entouré de l'équipe technique 

Bas-fonds de Bagré, 6h du matin. Sous la lumière encore pâle du jour naissant, les projecteurs continuent d’éclairer les terres humides. Ici, pas de pause nocturne : les engins poursuivent les travaux d’aménagement entamés la veille. Depuis l’annonce du ministre d’État Ismaël SOMBIÉ, les entreprises en charge des travaux hydrauliques et agricoles ont reçu un mot d’ordre : travailler en rotation, 24 heures sur 24.

L'entame des travaux sur le chantier 

 "Faites allumer les projecteurs et commencez les travaux de nuit. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de perdre du temps à dormir la nuit dans un pays comme le nôtre", a martelé le ministre devant les équipes techniques.

L’objectif affiché est clair : booster les capacités de production agricole, réduire la dépendance aux importations et sécuriser les revenus des populations rurales. Face aux urgences climatiques et alimentaires, les autorités veulent aller vite. Très vite.

Vue d'une construction de "Digue"

Un tournant dans l’approche agricole

Selon les services techniques du ministère, près de 5 000 hectares de bas-fonds doivent être aménagés avant la fin de juillet. Un défi colossal, mais jugé nécessaire. "C’est une exigence de survie nationale ", commente un ingénieur agronome sur place. " L’agriculture de demain se fera avec des outils modernes, mais aussi avec un rythme adapté aux réalités du pays."

Les entreprises, de leur côté, expriment à la fois l’engagement et les difficultés. Problèmes d’approvisionnement en carburant, maintenance des engins, gestion du personnel de nuit… " Ce n’est pas simple, mais on comprend l’enjeu ", confie le chef de chantier d’une entreprise burkinabè sous contrat avec l’État.

L’ombre de la fatigue et des moyens limités

Travailler en continu, c’est aussi prendre le risque d’épuiser les ouvriers. Certaines voix, dans les syndicats, appellent à la vigilance sur les conditions de travail et la sécurité. "Nous ne sommes pas contre le travail intensif, mais il faut respecter les droits des travailleurs ", rappelle un représentant syndical.

Pourtant, sur le terrain, une énergie nouvelle semble habiter les équipes. " On sent qu’on participe à quelque chose d’important ", dit un jeune conducteur de tracteur. " Le pays compte sur nous."

La campagne agro-pastorale 2025-2026 s’annonce comme l’une des plus ambitieuses de l’histoire récente du Burkina Faso. Entre volontarisme politique, mobilisation technique et pressions sociales, elle pourrait bien redéfinir le rapport du pays à son agriculture. Et faire de la nuit, désormais, une alliée du développement.

Marcelo

Source : AIB – 10 juin 2025. Aucun déplacement de terrain n’a été effectué.

dimanche 1 juin 2025

Concours publics au Burkina Faso , le long chemin des étudiants vers un emploi stable

Chaque année, des milliers de jeunes Burkinabè s’inscrivent aux concours publics, portés par un même rêve : décrocher un emploi dans la fonction publique. Mais derrière ce rêve collectif, se cache une réalité beaucoup plus dure, faite de stress, de sacrifices et d’inégalités criantes.

Le visage de l'État dans l'action quotidienne

Une course à obstacles

Nombreux sont les jeunes diplômés qui s’acharnent à réussir les concours publics. Mais la tâche est loin d’être simple. Le nombre de postes reste limité face à une vague massive de candidats. En 2024, plus de 800 000 dossiers ont été enregistrés pour environ 10 000 postes contrairement à cette année 2025, dont 1 100 000 candidats ont été enregistrés.

Préparer un concours, à quel prix ?

Dans les quartiers populaires de Ouagadougou, des centres de formation privés fleurissent, promettant les clés du succès. Pour y accéder, il faut souvent débourser entre 25 000 et 50 000 FCFA par mois. Une somme que tous ne peuvent pas se permettre. À côté de ces formations payantes, d’autres candidats tentent leur chance en autodidactes, utilisant des documents récupérés ici et là. Sans encadrement, ni méthode, ni appui psychologique, leur parcours s’avère encore plus difficile.

Une promesse d’avenir… pour quelques-uns

La fonction publique reste perçue comme une voie de stabilité et de sécurité dans un contexte socio-économique incertain. Pourtant, la forte concurrence et le sentiment d’injustice généralisé laissent un goût amer. Les autorités, de leur côté, assurent vouloir améliorer l’équité. Cela se traduit par la digitalisation de l'ensemble des processus et a renforcer les contrôles pour éviter les fraudes.

Et demain ?

Au Burkina Faso, réussir un concours public n’est pas qu’un simple accomplissement personnel. C’est souvent le rêve de toute une famille, le retour sur des années de sacrifices. Mais pour que ce rêve soit réellement accessible à tous, il ne suffit pas d’ouvrir des concours : il faut aussi garantir à chaque candidat des chances égales de réussir, quel que soit son milieu.

Ecoutez les avis de quelques étudiants dans la vidéo ci-dessous 👇👇

Le baptême du nouveau né de Abdoulaziz BAMOGO

La soirée du 19 juin 2025 a été marquée par la cérémonie officielle de dédicace de l’ouvrage "Communication au Burkina Faso : cadre lég...