jeudi 19 juin 2025

Le baptême du nouveau né de Abdoulaziz BAMOGO

La soirée du 19 juin 2025 a été marquée par la cérémonie officielle de dédicace de l’ouvrage "Communication au Burkina Faso : cadre légal et institutionnel", écrit par Abdouaziz Bamogo. L’événement s’est tenu au Centre national des arts, du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA), en présence d’un public nombreux et diversifié.

Le nouveau né en question 

Placé sous le patronage de M. W. Louis Modeste OUEDRAOGO, président du Conseil supérieur de la communication (CSC), et sous le parrainage du ministre de la Communication, l’événement a mobilisé plusieurs figures du monde des médias et de la communication. Étaient présents des patrons de presse, des journalistes, des étudiants ainsi que d’anciens ministres venus saluer la pertinence de cette publication.
Président du CSC W. L. Modeste OUEDRAOGO 

La cérémonie a débuté par l’accueil officiel des autorités, suivi de prises de parole soulignant l’importance de ce type de contribution intellectuelle dans un contexte de mutation des pratiques médiatiques. L’un des moments phares fut l’intervention du Dr Cyriaque PARÉ, qui a présenté l’ouvrage avec clarté et méthode. Il a mis en évidence l’approche structurée de l’auteur et la valeur documentaire de l’œuvre.
Dr Cyriaque PARÉ, fondateur de lefaso.net

Dans son discours, Abdouaziz Bamogo a confié que « ce livre est un instrument de prévention de délire dans le métier de la communication », insistant sur la nécessité d’un ancrage professionnel et juridique solide. L’un des intervenants a d’ailleurs rappelé que « une œuvre littéraire ne prend vie que si elle est lue », soulignant l’importance de sa diffusion et de son appropriation par le public cible.
M. Abdoulaziz BAMOGO,  ancien Président du CSC et le progéniteur du nouveau né.

Composé de plus de 400 pages, le livre est structuré en quatre grandes parties :

La communication pour le public,

Les médias,

La publicité et la communication commerciale,

Les communications électroniques.

À travers cette structuration, l’auteur propose une analyse rigoureuse du cadre légal et institutionnel qui encadre le secteur de la communication au Burkina Faso. Il s’agit d’un véritable outil de référence, à la fois pour les professionnels du secteur, les étudiants et les institutions.
Les professionnels du secteur de la communication.

La cérémonie s’est conclue par une séance de dédicaces, dans une ambiance conviviale et studieuse. La forte mobilisation enregistrée a témoigné de l’intérêt que suscite l’ouvrage dans les milieux concernés.
Le public assistant au baptême 

L’ouvrage « Communication au Burkina Faso : cadre légal et institutionnel » est disponible à la librairie Mercury au prix de 12 000 FCFA.
Savourez ces moments inoubliables en suivant la vidéo ci-dessous 👇👇👇


Marcelo

lundi 16 juin 2025

Bobo-Dioulasso, le premier pavé posé pour transformer la ville

 Bobo-Dioulasso, 16 juin 2025 – C’est un geste hautement symbolique qui s’est déroulé ce lundi à Bobo-Dioulasso : le Président de la délégation spéciale (PDS), Laurent K. Kontogom, a officiellement lancé les travaux de pavage de la ville en posant le tout premier pavé. Cette action marque le démarrage concret de l'opération de réaménagement et d'embellissement de la capitale économique du Burkina Faso.

Vu sur le PDS Laurent K. Kontogom posant le premier pavé.

Une ville qui change de visage grâce à l’initiative « Faso Mebo »

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du programme « Faso Mebo », une ambition présidentielle qui vise à redonner fière allure aux villes burkinabè. L’originalité de ce projet réside dans son mode participatif : il s’appuie sur la contribution volontaire des citoyens, des entreprises et des ressortissants des différentes localités.

À Bobo-Dioulasso, cette solidarité s’est rapidement exprimée. Lors de la cérémonie de lancement, les fils et filles de la ville ont offert un don conséquent de 150 tonnes de ciment, ainsi qu’un forage pour faciliter les travaux. Un acte de générosité salué par les autorités locales.

Le DS entouré de l'équipe technique "Faso Mebo"

"Ce que nous commençons aujourd’hui est plus qu’un chantier de pavage : c’est une dynamique communautaire pour le développement de Bobo-Dioulasso ", a affirmé le PDS Laurent K. Kontogom.

Un projet, des espoirs

Les premiers travaux concerneront les principales artères de la ville, souvent confrontées à des problèmes d’accessibilité en saison pluvieuse. Le pavage viendra non seulement améliorer la circulation, mais aussi offrir un cadre de vie plus agréable aux habitants.

Homme, femme, jeune tous apportent leur contribution.

Marcelo

✍️ Article rédigé à partir des informations de l’Agence d’information du Burkina (AIB).

mardi 10 juin 2025

"Travailler jour et nuit " : la nouvelle cadence imposée à la campagne agro-pastorale 2025-2026

 Lors du lancement de la campagne agro-pastorale et halieutique 2025-2026, le ministre d’État Ismaël SOMBIÉ a donné le ton : plus question de perdre du temps. Les entreprises doivent travailler sans relâche pour répondre aux enjeux de souveraineté alimentaire. Reportage sur une mobilisation qui ne connaît plus la nuit.

Ministre Sombié entouré de l'équipe technique 

Bas-fonds de Bagré, 6h du matin. Sous la lumière encore pâle du jour naissant, les projecteurs continuent d’éclairer les terres humides. Ici, pas de pause nocturne : les engins poursuivent les travaux d’aménagement entamés la veille. Depuis l’annonce du ministre d’État Ismaël SOMBIÉ, les entreprises en charge des travaux hydrauliques et agricoles ont reçu un mot d’ordre : travailler en rotation, 24 heures sur 24.

L'entame des travaux sur le chantier 

 "Faites allumer les projecteurs et commencez les travaux de nuit. Nous ne pouvons pas nous permettre le luxe de perdre du temps à dormir la nuit dans un pays comme le nôtre", a martelé le ministre devant les équipes techniques.

L’objectif affiché est clair : booster les capacités de production agricole, réduire la dépendance aux importations et sécuriser les revenus des populations rurales. Face aux urgences climatiques et alimentaires, les autorités veulent aller vite. Très vite.

Vue d'une construction de "Digue"

Un tournant dans l’approche agricole

Selon les services techniques du ministère, près de 5 000 hectares de bas-fonds doivent être aménagés avant la fin de juillet. Un défi colossal, mais jugé nécessaire. "C’est une exigence de survie nationale ", commente un ingénieur agronome sur place. " L’agriculture de demain se fera avec des outils modernes, mais aussi avec un rythme adapté aux réalités du pays."

Les entreprises, de leur côté, expriment à la fois l’engagement et les difficultés. Problèmes d’approvisionnement en carburant, maintenance des engins, gestion du personnel de nuit… " Ce n’est pas simple, mais on comprend l’enjeu ", confie le chef de chantier d’une entreprise burkinabè sous contrat avec l’État.

L’ombre de la fatigue et des moyens limités

Travailler en continu, c’est aussi prendre le risque d’épuiser les ouvriers. Certaines voix, dans les syndicats, appellent à la vigilance sur les conditions de travail et la sécurité. "Nous ne sommes pas contre le travail intensif, mais il faut respecter les droits des travailleurs ", rappelle un représentant syndical.

Pourtant, sur le terrain, une énergie nouvelle semble habiter les équipes. " On sent qu’on participe à quelque chose d’important ", dit un jeune conducteur de tracteur. " Le pays compte sur nous."

La campagne agro-pastorale 2025-2026 s’annonce comme l’une des plus ambitieuses de l’histoire récente du Burkina Faso. Entre volontarisme politique, mobilisation technique et pressions sociales, elle pourrait bien redéfinir le rapport du pays à son agriculture. Et faire de la nuit, désormais, une alliée du développement.

Marcelo

Source : AIB – 10 juin 2025. Aucun déplacement de terrain n’a été effectué.

dimanche 1 juin 2025

Concours publics au Burkina Faso , le long chemin des étudiants vers un emploi stable

Chaque année, des milliers de jeunes Burkinabè s’inscrivent aux concours publics, portés par un même rêve : décrocher un emploi dans la fonction publique. Mais derrière ce rêve collectif, se cache une réalité beaucoup plus dure, faite de stress, de sacrifices et d’inégalités criantes.

Le visage de l'État dans l'action quotidienne

Une course à obstacles

Nombreux sont les jeunes diplômés qui s’acharnent à réussir les concours publics. Mais la tâche est loin d’être simple. Le nombre de postes reste limité face à une vague massive de candidats. En 2024, plus de 800 000 dossiers ont été enregistrés pour environ 10 000 postes contrairement à cette année 2025, dont 1 100 000 candidats ont été enregistrés.

Préparer un concours, à quel prix ?

Dans les quartiers populaires de Ouagadougou, des centres de formation privés fleurissent, promettant les clés du succès. Pour y accéder, il faut souvent débourser entre 25 000 et 50 000 FCFA par mois. Une somme que tous ne peuvent pas se permettre. À côté de ces formations payantes, d’autres candidats tentent leur chance en autodidactes, utilisant des documents récupérés ici et là. Sans encadrement, ni méthode, ni appui psychologique, leur parcours s’avère encore plus difficile.

Une promesse d’avenir… pour quelques-uns

La fonction publique reste perçue comme une voie de stabilité et de sécurité dans un contexte socio-économique incertain. Pourtant, la forte concurrence et le sentiment d’injustice généralisé laissent un goût amer. Les autorités, de leur côté, assurent vouloir améliorer l’équité. Cela se traduit par la digitalisation de l'ensemble des processus et a renforcer les contrôles pour éviter les fraudes.

Et demain ?

Au Burkina Faso, réussir un concours public n’est pas qu’un simple accomplissement personnel. C’est souvent le rêve de toute une famille, le retour sur des années de sacrifices. Mais pour que ce rêve soit réellement accessible à tous, il ne suffit pas d’ouvrir des concours : il faut aussi garantir à chaque candidat des chances égales de réussir, quel que soit son milieu.

Ecoutez les avis de quelques étudiants dans la vidéo ci-dessous 👇👇

mercredi 28 mai 2025

Le Burkina Faso au cœur de l’Acceptation Universelle

Ouagadougou, 28 mai 2025 , s’est tenue à l’amphithéâtre du Centre National Cardinal Paul ZOUNGRANA la deuxième édition de la journée de l’Acceptation Universelle (UA). Organisé par ECODEV, en partenariat avec l’ICANN, l’ABDI et plusieurs institutions. L’événement a réuni des experts du numérique, des institutions publiques, des acteurs culturels ainsi que des représentants de la société civile.
Représentante du MTDPCE au milieu, le Pr de ECODEV à sa droite et le SG de l'ABDI à sa gauche.
Les partenaires associés à cet événement 

Une ouverture officielle sous le signe de l’engagement étatique

La cérémonie d’ouverture a été présidée par une représentante de la ministre en charge Ministère de la Transition Digitale, des Postes et des Communications Électroniques Dr Aminata ZERBO/SABANE, qui a salué cette initiative comme un pas concret vers l’inclusion numérique, la souveraineté technologique et la valorisation des langues locales. <<... faire du numérique un véritable moteur de développement pour notre pays, dans une dynamique inclusive et respectueuse de notre diversité culturelle et linguistique>>

Représentante du MTDPCE, Elyse KABA

Comprendre l’Acceptation Universelle pour un Internet plus inclusif

Le représentant de ECODEV, M. Ismaël OUEDRAOGO a ouvert la série d’interventions techniques en expliquant que l’Acceptation Universelle vise à garantir que tous les noms de domaine, quel que soit leur format ou leur langue, soient acceptés et pris en charge par toutes les applications, systèmes et plateformes numériques.

M. Ismaël OUEDRAOGO, Dr de ECODEV 

Le domaine .bf à l’honneur

M. Isaï TOÉ, représentant de l’ABDI, a ensuite pris la parole pour mettre en lumière les avantages stratégiques du domaine .bf, notamment en matière de souveraineté numérique, d’identité nationale et d'opportunités pour les entreprises locales.

M. Isaï TOÉ, représentant de l'ABDI

Des panels ont suivi cette intervention.
Ils ont permis d’élargir la réflexion sur les enjeux techniques et politiques liés aux noms de domaine.

lundi 26 mai 2025

Le Real Madrid, la fin d'une ère légendaire

  

Stade Santiago Bernabéu

Luka Modric a annoncé jeudi 22 mai sur son compte Instagram qu’il quittera le Real Madrid après la Coupe du Monde des Clubs, mettant fin à 13 ans de carrière au club. « Le temps est venu. Le moment que je n’aurais jamais voulu voir arriver, mais c’est le football, et dans la vie, tout a un début et une fin… », a-t-il déclaré, ému, devant le public du Santiago Bernabéu.

Malgré sa volonté de prolonger d’un an pour atteindre la Coupe du Monde 2026 avec la Croatie, la direction du Real Madrid a décidé de tourner la page et de privilégier la jeunesse.

Modric message

Retour sur son arrivée au Real Madrid

Luka Modric a rejoint le Real Madrid en 2012, après un passage remarqué à Tottenham Hotspur. Son transfert avait été négocié pour 35 millions d’euros, plus 7 millions en bonus, une somme importante à l’époque. Arrivé avec l’ambition de porter le maillot du « meilleur club du monde », il a rapidement pris une place centrale dans le milieu de terrain madrilène.

                                                    

Modric en action au tout début

Les victoires engrangées au Real Madrid 

Sous les couleurs du Real, Modric a remporté quatre Liga, deux Coupes d’Espagne, six Ligue des champions et plusieurs Coupes du monde des clubs. Il a su s’imposer comme l’un des meilleurs milieux de l’histoire du club, complémentaire avec des joueurs comme Xabi Alonso ou Sami Khedira, avant de devenir l’emblème d’une génération dorée.

                                                     

Modric au milieu de ses trésors

Le départ de Luka Modric marque la fin d’une époque, mais laisse derrière lui une empreinte indélébile sur l’histoire du Real Madrid.

En rappel, l’entraîneur du Real Madrid, Ancelotti, quitte également le Real pour rejoindre le Brésil.

    
L'adieu de Ancelotti et Modric

Marcel PARE

mardi 13 mai 2025

Burkina Faso, le pays le plus touché par le terrorisme

   

Engins de guerre sophistiqués 

Depuis 2015, le Burkina Faso subit des attaques djihadiste de plus en plus fréquentes, qui ont fait de milliers de morts et ont contraint presque deux millions de personnes à fuir leurs foyers. Le Global Terrorism Index (GTI) classe désormais le Burkina Faso parmi les pays les plus durement touchés par le terrorisme.

En 2020, le Burkina Faso figurait déjà dans le top 5 des pays les plus affectés par le terrorisme. En 2022, juste après l’Afghanistan, il a occupé la 2e place mondiale. En 2023 et 2024, le pays reste parmi les trois pays les plus touchés, selon l’indice GTI, en raison de la fréquence des attaques, de leur intensité meurtrière et de l’expansion géographique des groupes armés terroristes.

Le graphique ci-dessous nous montre le rang et le score qu'occupe le Burkina Faso entre l'année 2020 à l'année 2024 selon le GTI.

Les zones sous influence terroriste

Les régions de l’Est, du Nord , centre Nord sont les plus affectées occasionnant plus de 2 millions de déplacés internes. Selon le bulletin de situation du Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA) daté du 15 décembre 2022, 1 810 105 personnes sont déplacées à cause des violences terroristes au Burkina Faso au 30 novembre 2022. 60,37% de ces personnes déplacées sont des enfants. 977 187 élèves sont affectés par la fermeture de 5 574 écoles en novembre 2022. De plus en plus de personnes d’abord déplacées à l’intérieur du pays choisissent par ailleurs de franchir la frontière.

Lire aussi https://www.forumrefugies.org/s-informer/publications/articles-d-actualites/dans-le-monde/1171-au-burkina-faso-le-terrorisme-gagne-du-terrain-dans-tout-le-pays-et-provoque-des-deplacements-de-populations

Les fonctions régaliennes de l'Etat burkinabè en périls 

Les services sociaux de base sont à l’arrêt dans plusieurs zones comme les écoles fermées, centres de santé inaccessibles, routes minées. Alors qu’il comptait moins de 50 000 personnes déplacées internes (PDI) en janvier 2019, le pays en a recensé 2,01 millions au 30 mars 2023 (dernier recensement en date), selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies. 

Les secteurs de la santé et de l’éducation ont été fortement impactés. En décembre 2024, 424 établissements de santé, soit un peu plus de 20 %, ont été touchés, limitant ainsi l'accès aux soins pour environ 4 millions de personnes.  En outre, à la date du 31 mars 2024, 5 319 écoles primaires et secondaires ont été fermées, représentant 20,45 % des infrastructures scolaires. Cette situation a affecté 818 149 élèves, dont 394 293 filles.
Lire aussi https://www.banquemondiale.org/fr/country/burkinafaso/overview

Une espoir plus ou moins rassurant

Arrivé au pouvoir suite à un coût d'Etat en  septembre 2022, le capitaine Ibrahim Traoré promet de lutter contre les insurgés. Le rapport du GTI note que le Burkina Faso en allié avec le Mali et le Niger ont recruté davantage de combattants, y compris des enfants soldats.

Les gouvernements civils étaient perçus comme incapables de lutter contre les menaces sécuritaires des groupes d'insurgés, « mais malgré l'arrivée au pouvoir de ces juntes, elles n'ont pas nécessairement amélioré la situation sur le terrain et l'insécurité s'est même aggravée », déclare le Dr Aina. « Les juntes ne sont pas préparées professionnellement aux rigueurs de la gouvernance ».

Malgré les efforts des autorités de transition, les attaques persistent à grande échelle . En 2024, le Burkina Faso « est resté le pays le plus touché par le terrorisme pour la deuxième année consécutive », selon le GTI. Depuis le début du rapport il y a 14 ans, c'est le seul pays à figurer en tête de liste qui ne soit ni l'Irak ni l'Afghanistan.

Marcel PARE & Dalilha KY

vendredi 9 mai 2025

Bob Marley, la voix éternelle des opprimés.

Bob Marley s' immortalise

 Quarante-quatre ans après sa mort, Bob Marley continue d'inspirer le monde. Plus qu'un chanteur, il fut un messager de paix, un militant engagé pour les droits de l' homme et à travers sa musique, il a su porté "la voix des sans-voix".

Un engagement profond contre l'injustice et l'oppression

Vu le jour en 1945 en Jamaïque, Bob Marley a "poussé" dans un contexte marqué par les inégalités sociales et raciales. Très tôt, il comprend que la musique peut être un outil de combat. En fondant le groupe "The Wailers", il commence à dénoncer les injustices vécues par les populations pauvres de son pays.

Décédé le 11 mai 1981, Robert Nesta Marley, plus connu sous le nom de Bob Marley, reste une figure emblématique dans l'histoire de la musique reggae. Immortalisé sur des murs, ses chansons retentissent toujours dans tous les rues du monde. Mais derrière les mélodies fascinantes du reggae se cache un grand homme, celui qui a fait de sa voix une arme contre l'oppression.

Son tube planétaire(son titre le plus populaire) "Get Up, Stand Up" est un véritable cri de révolte;  un appel à se lever et à défendre ses droits. Dans "Redemption Song", il exhorte les peuples à « s’émanciper de l’esclavage mental ». Il encourage la résistance pacifique, la justice et la liberté.
Robert Nesta Marley

La musique comme vecteur de paix et d'unité
Marley ne s'est pas contenter de chanter. En 1978, il organise le célèbre concert "One Love Peace Concert" à Kingston, où il parvient à faire se serrer la main de deux chefs de partis politiques ennemis. Ce geste symbolique fait le tour du monde. Pour beaucoup, Bob Marley est plus qu’un musicien, il est un ambassadeur des droits humains.

Même après avoir été victime d’un attentat en 1976, il refuse de fuir ou de se taire. Son courage impressionne. Il dira plus tard : « Les gens qui essaient de rendre le monde pire ne prennent pas de jours de repos, pourquoi le devrais-je ? »
Marley réconcilie deux antagonistes.

Aujourd’hui encore, les messages de Marley résonnent avec une étonnante actualité. Son combat pour l’égalité, la paix et la dignité humaine continue d’inspirer des générations entières. En ce 11 mai, le monde se souvient d’un homme qui, par la force de ses mots et la sincérité de sa musique, a su donner de l’espoir à des millions de personnes. Revivez à travers le lien ci dessous les cinq hymnes clés qui ont marqués sa carrière musicale.
Marcel PARE

mercredi 20 novembre 2024

Burkina Faso : Les crocodiles, un défi pour la pisciculture en cages flottantes.

Ouagadougou, 20 novembre 2024– Le spécialiste des reptiles, Dr Ilassa Ouédraogo, a alerté sur la nécessité de prendre en compte la présence des crocodiles dans la gestion des installations de pisciculture par cages flottantes, rapporte l'AIB. Selon lui, "ces reptiles, friands de poissons, peuvent causer d'importants dégâts sur ces infrastructures coûteuses."

« La présence de poissons attire les crocodiles. Donc, il faut en tenir compte dans l'installation de nos cages flottantes dans les eaux. Si nous les installons dans des zones infestées de crocodiles, il peut y avoir des dommages », a déclaré Dr Ilassa Ouédraogo.

Ses recherches, menées dans plus d’une centaine de plans d’eau à travers le Burkina Faso, ont révélé que les poissons constituent l’aliment principal des crocodiles. Cette situation, si elle n’est pas anticipée, pourrait entraîner des pertes financières considérables pour les acteurs du secteur.

Dr Ouédraogo a insisté sur la mise en place de mesures de prévention pour minimiser les risques. « Ces reptiles, dans leur quête de nourriture, peuvent endommager les cages qui coûtent des millions de francs CFA. Il faut donc prendre des mesures pour minimiser les pertes », a-t-il affirmé.

L’appel du chercheur intervient alors que la pisciculture en cages flottantes gagne en popularité au Burkina Faso, en raison de sa rentabilité et de son potentiel à renforcer la sécurité alimentaire.

Image d'illustration 

Dr Ilasse OUEDRAOGO 

Image d'illustration 



#pisciculture
#crocodile
Crédit photo AIB

                               ✍️✍️✍️ Marcel PARÉ 

mardi 5 novembre 2024

Festival et sexualité des jeunes

L'équipe de Campagne de sensibilisation        

   Au cœur du SIAO, la santé se cultive. A l'occasion de la 17ème édition du Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO), les associations qui sont rattachées au Secrétariat Permanent du Conseil National de Lutte Contre le SIDA et les IST (SP/CNLS-IST) ont coordonné une campagne de sensibilisation et de dépistage gratuit du VIH du 28 octobre au 03 novembre 2024 sur le site du SIAO. Le SP/CNLS-IST est une structure chargée de la coordination, de l'appui technique et du suivi de l'ensemble des activités de lutte contre le VIH/Sida et les IST au Burkina Faso.

BAMBARA Moctar, coordonnateur de la campagne de sensibilisation et de dépistage contre le VIH.

    Ce festival regroupe des milliers de personnes ( jeunes et adultes) venues de partout, des autres régions du pays et des pays voisins . On constate que lors de tels grands évènements, la sexualité des jeunes devient de plus en plus active. Beaucoup se livrent aux plaisirs charnels après un tête-à-tête au tour d'un plat bien assaisonné, ignorant le statut sérologique de leurs partenaires et bonjour les dégâts (IST, grossesses, etc.). C'est dans ce sens que l'antenne régionale du Centre s'est donnée pour objectif d'avoir un SIAO sans nouvelles infections, en sensibilisant les jeunes (filles, garçons) sur les IST , leur faire des tests de dépistages, leur prodiguer des conseils pour les cas suspects.

Image d'illustration 

     On peut retenir que les IST se manifestent de plusieurs manières comme des plaies au niveau de l'organe génital chez l'homme ainsi que la femme, un écoulement de l'organe génital, une infection urinaire, un gonflement des testicules chez l'homme. Ces signes sont pris à la légère ou par ignorance par les victimes, les exposant ainsi à de gros risques.

Signes de manifestation 

Signes de manifestation 

Signes de manifestation 

   À celà s'ajoute la distribution de différents moyens de contraception et leurs mode d'usage. Nombreux sont ces jeunes qui connaissent ces moyens de protection mais ne savent pas comment les utiliser. Une démonstration est faite sur le site pour leur montrer comment utiliser ces différents moyens de contraception. Les organisateurs invitent donc les jeunes à passer faire le dépistage. Car un dépistage précoce permettra donc de se protéger et protéger les autres du VIH/SIDA.

Moyens de contraceptions

Démonstration 
  Pour plus d'informations, veillez suivre la vidéo ci-dessous en cliquant sur le lien 👇👇👇.
     


           Zômangan Pierre Marcel PARÉ 

Le baptême du nouveau né de Abdoulaziz BAMOGO

La soirée du 19 juin 2025 a été marquée par la cérémonie officielle de dédicace de l’ouvrage "Communication au Burkina Faso : cadre lég...